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fille majeure, et par une reconnaissance particulière des obligations qu'elle lui a, de la sagesse des conseils qu'elle a donnés à Angélique - Louise de La Live d'Epinay sa fille, actuellement épouse de M. le vicomte dé.Belzunce, a par ces présentes fait donation à ladite demoiselle Drinvillé, demeurant à Paris, rue de la Lune, paroisse de Bonnes-Nouvelles, à ce présente et accep­tante, trois cents livres de rente viagère sur la tète et -pendant la vie de ladite demoiselle Drinvillé, que ladite dame. d'Epinay promet et s'oblige de lui payer en sa demeure à Paris, ou au porteur, par chaque année, de six mois en six mois, dont les premiers, du consen­tement de ladite dame d'Epinay, commencerontà courir du premier mai dernier et échoiront au premier no-vembreprochain, les seconds six mois après et ainsi con­tinuer de six mois en six mois tant que ladite rente aura cours pendant la vie de ladite demoiselle Drinvillé, à l'avoir et prendre spécialement, uniquement et limita-tivement sur six mille livres de principal à prendre et faisant partie des quatre-vingt-dix mille livres de prin­cipal appartenant à ladite dame de La Live d'Epinay, de son chel, comme seule héritière de Florence-Angé­lique Prouveur, sa mère, veuve de messire Louis-Gabriel Tardieu d'Esclavelles, chevalier, brigadier des armées du roi, commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint­Louis et gouverneur de la citadelle de Valenciennes, faisant ladite somme le montant d'un récépissé du sieur-Collin de "Saint-Marc, donné comme receveur géné--